Pendant de nombreuses années, j’ai puisé mon inspiration à partir de paysages industriels et de machines. Ces œuvres posent le problème du progrès en lien avec le chaos.
Ce sont des machines qui semblent avoir une fonction précise mais qui n’en n’ont pas.
En 1995 j’ai débuté une série de sculptures qui suggèrent un espace plus personnel.
Le spectateur est convié à partager plus intimement, dans un rapport intentionnel de séduction et de répulsion à la fois, obligeant celui-ci à prendre, simultanément, une double position.
Attirer et repousser tel, les deus pôles d’un aimant, compris dans un même élément.
Par ces contradictions, je veux ainsi suspendre le moment présent.
Dans le travail récent et dans celui que je propose de faire, ma première intention est de conjuguer ces deux directions, de faire allusion au mythique dans la vie comme expérience vécue.